Chef de project adjoint Haiti

Oxfam Italie est une ONG indépendante établit en Italie (Arezzo) au début des années ‘70s et est maintenant présent dans plusieurs pays. Oxfam Italie découle de l’expérience d’UCODEP, une ONG italienne engagé depuis plus de 30 ans dans la lutte contre la pauvreté et l’injustice. Oxfam Italie est le membre italien à l’intérieur de la Confédération d’Oxfam, la quatrième coalition internationale dans le monde, spécialisé dans l’aide humanitaire et les programmes de développement.
NOS VALEURS
La justice économique, l’accès aux services de bases, la citoyenneté participative, la gouvernance et l’aide humanitaire sont les axes qui guident l’intervention d’Oxfam Italie, le tout en cohérence avec les valeurs de justice, la dignité humaine, la démocratie, la solidarité, l’engagement et la simplicité.
CONTEXTE
Oxfam a commencé à travailler en Haïti en 1978, et les cinq affiliés ont été impliqués à des moments différents. Le premier affilié qui a commencé à travailler en Haïti était OGB (Oxfam Grande-Bretagne) en 1978, Oxfam Québec en 1989 et Oxfam Intermon en 1997, suivi d’Oxfam Italie en 2009 et Oxfam Amériques juste après le tremblement de terre. De plus, Oxfam Amériques a maintenu une présence en Haïti entre 1993-1998, à travers une collaboration et une représentation d’Oxfam Québec. Oxfam en Belgique a aussi eu une présence en Haïti pendant vingt ans avant la cessation en 2011, et continue à donner du support et de l’encadrement comme contributeur affilié.
La première phase de la présence d’Oxfam en Haïti coïncide avec la fin de la dictature et les grands défis associés à une construction démocratique. Pendant cette période, Oxfam a maintenu sa logique visant au développement durable à travers le développement d’une société civile et d’un état fort.
La deuxième phase de la présence d’Oxfam en Haïti est caractérisée par l’implémentation de projets de développement intégrés tout en maintenant simultanément le soutien à la société civile et les plateformes de mouvements sociaux avec une capacité de plaidoyer.
La région de la frontière est l’une des plus pauvres de toute l’île d’Hispaniola. Elle est caractérisée par le commerce informel et inégal, l’insuffisance des infrastructures et des conditions de vie précaires. Les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 4,2 milliards de dollars entre 2004 et 2011. Néanmoins, cela n’a eu aucun impact sur la réduction de la pauvreté dans la région. Alors que les accords commerciaux existent, elles ne sont pas mises en œuvre et les droits des groupes ciblés sont systématiquement violés. Le travail informel abonde, mais les conditions sont précaires en raison d’un manque de services, d’information et de réglementations. En 2011, l’Indice de développement humain du PNUD a placé Haïti 158ème sur 187 pays. Dans la région de l’Amérique latine et Caraïbes (LAC), Haïti a le plus haut niveau d’inégalité avec 76% de la population qui vit avec moins de 2$ US par jour.
Près de 80% de la population travaille de façon informelle avec 78% des femmes et 46% des jeunes (de 25 à 36 ans) opérant dans les secteurs ayant le moins de valeur ajoutée, sans aucune forme de protection sociale et sans possibilité de croissance. Cette situation entraîne la migration, en particulier vers la République Dominicaine, où la main-d’œuvre (essentiellement informelle) est disponible dans l’agriculture, dans la construction ou comme vendeurs de marché de la rue. La population de la frontière ne sont pas exemptés de cette situation en dépit du fait que leur implication est principalement dans l’agriculture et le commerce. La discrimination et le commerce inégal entre les deux pays ont un impact négatif sur les communautés positionnées des deux côtés de la frontière.
Par exemple, la génération de revenus et l’augmentation des volumes d’échanges n’améliorent pas nécessairement les conditions de vie, ce qui est causé par la pauvreté des infrastructures, l’insécurité et l’instabilité qui caractérisent les marchés. La complexité de l’accès aux services financiers et sociaux aggrave les difficultés des acteurs économiques sans recours en termes d’amélioration de la productivité. La nature non réglementée des transactions transfrontalières crée un vide dangereux avec des conséquences sur les relations économiques et commerciales entre les deux pays.
Description du projet
Le Projet “Inclusion économique et sociale des personnes marginalisées, vulnérables et dépendants de l’économie informelle, particulièrement les femmes des zones d’échanges transfrontalières en Haïti” sera realisé dans la zone frontalière entre Haïti et la République Dominicaine (Ouanaminthe – Dajabón; Balladère – Comendador; Malpasse – Jimani) et visent à assurer le renforcement organisationnel des groupes marginalisés, renforcer l’accès de leurs droits et l’extension de services de base, en soutenant l’entreprenariat et la création d’emplois productifs autour des marchés bi- nationaux dans les zones frontalières. Ce projet a été identifié et sera coordonné en collaboration entre Oxfam Grande-Bretagne, Oxfam Québec, la Chambre de Métiers d’Artisanat d’Haïti, le GARR – Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés, ASOMURE – Asociación de los Municipios de la Región Enriquillo and Microfinanza SRL. Le projet sera mis en œuvre dans quatre bureaux basés sur le terrain par une équipe de trente personnes. Le budget du projet est d’environ 5 millions d’euros et financé par divers bailleurs de fonds.
RESPONSIBILITés principales
Les tâches suivantes seront réalisées sous la supervision du directeur de projet, tout en ayant une relation fonctionnelle avec le coordonnateur frontalier/binational basé en Haïti et le responsable Amérique latine et Asie, basé en Italie tout collaborant avec d’autres employés d’OXFAM dans le pays sous la coordination du comité de pilotage du projet.
Il/Elle sera basé à Port-au-Prince dans les bureaux d’OXFAM ou les représentants des cinq OXFAM sont basés. Ses principales responsabilités qui seront mises en œuvre en coordination avec d’autres OXFAM dans le pays seront:
Pilotage stratégique et relations institutionnelles
Supervision logistique et administrative :
QUALIFICATIONS ET COMPETENCES
· Très bonnes capacités de rédaction de rapports et d’excellentes compétences en communication écrite et verbale;
· Des connaissances en informatique solide avec connaissance avancée de Ms Office;· Concentré(e) sur les objectifs et une habileté à résoudre les problèmes; · Habiletés solides en facilitation, négociation et résolution des conflits;· Bon joueur d’équipe avec le sens de l’initiative· Bonnes compétences interpersonnelles et en communication;· Disponible et capable de voyager fréquemment à l’intérieur du pays et la volonté de s’adapter et de travailler dans des situations difficiles
Profilo della figura professionale